« Sleeping Giants »

Editorial du 21/6/2021

Selon Wikipedia, « Sleeping Giants (« Les Géants endormis ») est un collectif de militants agissant sur les réseaux sociaux dont l’objectif est la lutte « contre le financement des discours de haine » sur internet et dans les médias. Leur mode d’action est d’interpeller publiquement sur les réseaux sociaux les annonceurs dont les publicités apparaissent dans des médias considérés comme d’extrême droite ou dans des émissions relayant des discours jugés racistes ou sexistes. Le collectif naît en novembre 2016 aux États-Unis peu après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, avec le lancement d’un compte Twitter visant à boycotter Breitbart News.

La définition donnée par Wikipédia ne laisse aucun doute quant à l’état d’esprit de ce collectif. Derrière le paravent de la lutte contre l’extrémisme se cache la volonté d’interdire tout débat sur les réseaux en agissant sur les financeurs. Visiblement les ennemis de nos libertés ont du mal à se cacher !

Le témoignage de « Boulevard Voltaire » (dans un courrier électronique du 21 juin 2021) est accablant :

« S’ils ont ciblé et s’acharnent depuis sur Boulevard Voltaire, c’est aussi et surtout que l’espace de liberté d’expression que nous avons bâti ensemble grandit sans cesse et que le travail d’information que nous faisons, jour après jour, porte ses fruits.

Rendez-vous compte : désormais, c’est jusqu’à 2,6 millions de visiteurs par mois qui, comme vous, viennent chercher sur notre média libre l’information qu’ils ne trouvent pas ailleurs…

… Un cauchemar pour tous ceux qui veulent des médias dociles, déversant tous la même information politiquement correcte qui ronge notre pays. »

Ceci doit nous alerter, car ce collectif ne tardera pas à s’en prendre à d’autres organes d’information. Tout va être mis en œuvre pour dissuader de s’exprimer sur les réseaux sociaux quiconque ne partage pas la pensée commune. Ceci ne doit pas nous empêcher de nous exprimer librement. Nous devons créer un front uni face à ces délateurs d’un autre temps. Ils ne piétineront pas notre liberté de penser.

Philippe Lassalle, Secrétaire général