La prédilection pour les plus pauvres

Editorial du 25/11/2022

La République est responsable des conditions de vie de nos compatriotes, de la pauvreté et de l’insécurité dans lesquelles nous vivons. Elle croit se redonner une virginité en affichant une vertu artificielle d’accueil des migrants bloqués en mer sur un bateau complice des trafiquants d’êtres humains. Elle se sert de leur détresse pour susciter l’émotion et manipuler les Français ; ceux-ci pourtant ne sont pas dupes des atermoiements simulés de nos dirigeants.

Se donner bonne conscience en faisant pleurer dans les chaumières masque l’incapacité des technocrates à protéger les Français au quotidien, à leur donner une vie décente, l’accès aux soins, à l’instruction, à une vraie justice, au travail avec une juste rémunération, à la culture et au bien-être physique et psychologique.

Aujourd’hui un cri d’alarme sort du plus profond du cœur de notre pays. La pauvreté touche un grand nombre de nos compatriotes. Pour beaucoup, la misère est associée à une carence éducative, scolaire, à un déficit de compétences et à un manque de formation. Un grand nombre ne peut plus trouver une place dans la vie sociale et professionnelle et vivre correctement. Cette exclusion forcée entraîne une misère pire que la pauvreté : la solitude sociale et familiale…

Mais un temps viendra où les enfants sauront lire, écrire et compter en sortant de l’école primaire. Les perspectives ne se réduiront plus à la disette et à la recherche d’un toit, mais s’ouvriront sur le libre choix d’un métier en fonction des compétences. Il faut sortir du régime actuel.

La République date des deux siècles derniers ; elle s’avère totalement inadaptée au monde du futur. Arrive le temps de mettre la question royale au cœur du débat. Car ce régime est vraiment d’avenir en mettant l’homme au cœur de ses préoccupations, en agissant avec lui et pour lui. C’est une démocratie animée par celui qui donne à tout un peuple son unité et lui permet de se projeter vers l’avenir, au bénéfice des générations futures, en respectant la dignité humaine, la vie, la subsidiarité, le bien-être de nos compatriotes, la prédilection pour les pauvres, les défavorisés, les handicapés.

L’échec de l’école, de la transmission des savoir-faire par l’apprentissage ou la formation signent l’échec du régime républicain. La République prouve chaque jour son incapacité à donner une vie décente à tous les Français. Elle se révèle incapable de donner aux migrants légaux les clés d’une assimilation positive et vertueuse, véritable chance pour eux et pour nos compatriotes. Rendons-nous à l’évidence ! La faillite est consommée. Dressons un bilan honnête et réaliste : la page mérite d’être tournée. Le prétendu « redressement » se décline en réalité en une succession de paliers, inefficaces à retarder l’inéluctable fuite en avant nous précipitant chaque jour davantage dans l’abîme…

Le logement, seconde clé du bien-être, est gravement sinistré, en particulier depuis que des normes très contraignantes empêchent l’accession à la propriété ou pénalisent les propriétaires par des taxes exorbitantes ou des réglementations environnementales excessives. Le nombre de logements disponibles diminue. Lorsque ceux-ci manquent, ce sont les plus pauvres qui ne peuvent plus se loger. L’oligarchie de son côté affiche un profond mépris envers le peuple des sans-dents.

La République ne pratique pas la prédilection pour les plus pauvres et les plus démunis, bien au contraire. Elle comble les puissants et écrase les humbles. Derrière l’affichage de nos bonimenteurs gouvernementaux et leur communication misérabiliste bien rodée, où sont les actes pour remédier à la pauvreté des Français démunis ? Au contraire, les choix clientélistes favorisent les minorités bobo-écolos fanatiques et parfois violentes qui renforcent, encore davantage, la descente aux enfers des plus miséreux.

La République crée des générations qui vivront plus mal que les précédentes. Elle nivelle par le bas, pratique la discrimination qu’elle qualifie de « positive » au détriment des plus méritants, endette les générations futures et nous rend dépendants d’instances européennes illégitimes. Préserver ce régime politique relève du suicide collectif. Il n’y que quelques uns, pour qui il s’agit de préserver des bénéfices égoïstes sans aucune compassion ou amour pour nos compatriotes dans le besoin…

Olivier Leconte, administrateur de l’Alliance royale