La défense de la liberté !

Editorial du 2/8/2021

Politique sanitaire déplorable et perte de pouvoir d’achat ont rassemblé les Français, gilets jaunes ou non, opposants à l’extension du passe sanitaire. Cette hétérogénéité est à l’image de notre pays et réunit ceux qui refusent la suppression de la liberté individuelle.

La discrimination, le discours anxiogène, l’état d’urgence, le despotisme à la tête de l’État, l’autoritarisme gouvernemental et le totalitarisme administratif et parlementaire ne laissent pas présager des jours meilleurs. Le virus chinois est un révélateur.

Des chroniqueurs, des journalistes et des politiciens à la solde du pouvoir sont montés au créneau pour dénoncer ceux qui comparent ce qui se passe actuellement avec les événements la deuxième guerre mondiale ; ils s’offusquent de la disproportion des propos de certains manifestants… C’est vrai. Heureusement, ce n’est pas l’abomination absolue de la Shoah que nous vivons et qui fait pleurer toujours aujourd’hui à juste titre le cœur de nos compatriotes. Mais la discrimination semble poindre à l’horizon : certains signes avant-coureurs laissent présager d’un pire à venir, qui inquiète d’autant plus que nous avons du mal à le cerner.

L’assemblée nationale de gauche, celle du Front populaire, a voté les pleins pouvoirs à Pétain, c’est un fait historique.

Le chef du gouvernement de cette époque, Pierre Laval, qui affirmait « le socialisme c’est l’épanouissement et la réalisation de la République », a avalisé la discrimination par sa collaboration active en signant tous les décrets, et pire encore… c’est un fait historique.

L’Assemblée nationale actuelle a voté l’état d’urgence, qui donne des pouvoirs exorbitants à l’exécutif, c’est un fait historique en cours.

Le gouvernement, après avoir fait voter à une assemblée soumise des lois liberticides, avalise une nouvelle forme de discrimination… c’est un fait historique en cours.

Le pire serait-il à venir ? N’y aurait-il pas les prémices d’un régime totalitaire ?

Les complotistes sont ceux qui s’accordent pour détruire la France, pour l’entraîner vers les extrêmes de l’abomination, qui commencent par l’atteinte à nos libertés, la dignité humaine et le bon sens. Il nous faut un Prince pour défendre le Peuple contre le despotisme. Seul un capétien aura l’autorité de faire cesser cette dérive qui nous mène vers des heures sombres et cruelles.

Olivier Leconte