Entre le marteau et l’enclume

Editorial du 30/6/2023

Les événements actuels sur le territoire français illustrent l’incapacité récurrente de notre système politique, qui repose sur la démagogie, l’idéologie déconstructiviste, le mensonge permanent, la désinformation érigée en système de gouvernement, à assurer la paix civile.

Les faits : une personne a été tuée par un policier au cours d’un contrôle routier.

Un jeune homme de 17 ans au volant d’une grosse cylindrée toise le policier qui lui réclame probablement ses papiers. Il n’obtempère pas et démarre. Un second policier ouvre le feu sur le conducteur et le blesse mortellement.

Que fait un jeune de 17 ans au volant d’une grosse cylindrée ? Il n’a évidemment pas de permis. Il a très probablement acheté ce véhicule avec les économies réalisées grâce à de petits trafics bien rémunérateurs. Nous n’en doutons pas un instant. Ou bien, a-t-il « emprunté » ce véhicule auprès d’un particulier qui ne lui a certainement pas donné son accord.

Qui était Nahel ? On nous parle d’un jeune homme à la « scolarité compliquée » : « l’adolescent avait déjà été arrêté deux fois pour refus d’obtempérer, dont une fois très récemment, samedi dernier. Ce jour-là, il avait même été placé en garde à vue » (source : site BFMTV, article du 29/06/2023 à 9h51).

Les causes :

Le développement de ce cancer qu’est la racaille s’appuie sur, au moins deux points :

  • Une immigration incontrôlée. Il est certain que le fait d’avoir laissé à l’Union Européenne et à certaines ONG le soin de la politique d’immigration et d’avoir dépouillé les autorités françaises de ce pouvoir de contrôle à nos propres frontières constitue la première cause de nos malheurs. Les gangs de toutes origines peuvent se développer en toute impunité au sein de notre propre territoire et il devient impossible de contrôler leur développement. Ces gangs s’appuient sur le développement du communautarisme qui leur sert de paravent.
  • L’impunité dont jouit la racaille (un chat, c’est un chat !) sur notre sol. Le laxisme du pouvoir judiciaire par idéologie, par peur ou face à la démission du pouvoir politique. Une justice laxiste voire complice. Impunité face à des pouvoirs publics démagogues, encourageant le développement de tels faits. Cette racaille, non seulement, en profite mais s’enhardit face à des institutions de plus en plus faibles.

Entre le marteau et l’enclume

Quant à la police, elle se retrouve entre le marteau et l’enclume. Le ministère de l’intérieur, selon le type de contrevenants donne des consignes de fermeté à géométrie variable. Mais les policiers eux-mêmes sont de plus en plus excédés devant des comportements ouvertement hostiles et volontairement provocateurs. Pour faire respecter l’ordre public, les mesures de répression sont parfois volontairement excessives, comme on a pu le constater lors des manifestation des ‘gilets jaunes’ ou lors des manifestations contre le mariage homosexuel ; ce qui souligne la peur du pouvoir politique. Mais face à des bandes bien organisées, face à des pouvoirs décidés à nuire aux intérêts de la France sur notre sol, la police et les forces de l’ordre se retrouvent livrées à elles-mêmes sans appui véritable du pouvoir politique, ce dernier cherchant à s’auto-justifier ou à se donner bonne conscience pour des raisons avant tout électorales.

A l’évidence, ce fait dramatique traduit le ras-le-bol des policiers devant un pouvoir politique qui utilise les forces de l’ordre à sa propre fin, devant le pouvoir judiciaire incapable de faire appliquer la loi, devant une société civile qui se défait.

Conclusion

La République n’assure plus la paix civile. Elle est née dans le sang des Français. Elle se nourrit de la peur des Français. Avant de disparaître, elle n’épargnera pas le sang des Français.

Philippe Lassalle