LIBERTÉ ?

Editorial du 16/8/2021

Il vaut mieux convaincre nos compatriotes que leur imposer la vaccination, qui est un viol de l’intégrité physique si elle n’est pas librement consentie.

Être pour ou contre est légitime sur un même plan, dès lors qu’il s’agit d’un choix personnel et raisonné. L’obligation travestie en mettant en place un passeport sanitaire discriminatoire n’est qu’un chantage sordide, indigne d’un pays civilisé qui, lui, aurait privilégié le dialogue et non des mesures liberticides contraignantes. La menace et la peur ne sont pas de bons modes de gouvernement ; elles commencent à peser lourdement sur l’unité des Français en cette deuxième année des dupes.

Les mensonges de l’oligarchie républicaine, la politique de l’interdit, le refus du dialogue avec le peuple, la rupture de confiance envers nos concitoyens – qui, je vous l’accorde, n’est pas que l’apanage de ce gouvernement – aboutissent au viol intellectuel de chacun, à la place d’un choix délibéré, se tournant vers l’intelligence de la conscience de chacun.

Toute loi liberticide ou tout acte imposé – sans faire appel au discernement, à l’acceptation éclairée et librement consentie – est une atteinte grave à la dignité humaine !

Considérer que les Français ne sont pas capables de réflexion est humiliant et dégradant. Ce n’est pas à nos commerçants, artisans, restaurateurs, responsables des lieux de culture, de sports ou de loisirs et les personnels des sociétés de transport de faire la police ; leur rôle doit se cantonner à une information mais certainement pas à faire usage d’autorité envers leurs compatriotes. L’infantilisation de nos concitoyens est inacceptable : leur refuser d’assumer leur statut d’adulte responsable est particulièrement odieux et n’est qu’un détestable mépris, un affront donné à leur humanité.

Il n’est pas de gouvernement durable sans modération, sans dialogue et sans persuasion bienveillante et raisonnable.

Olivier Leconte, Délégué général